« Les robots 124 et 113 sont appelés sur la piste 1 et 2, je répète les robots… » Entre deux intermèdes musicaux, les lycéens animateurs de l’événement s’échinent à ce que les compétiteurs arrivent rapidement pour les sélections. C’est une sacrée logistique pour classer en quelques heures la soixantaine de robots qui doit réaliser un parcours en ligne droite avec franchissement d’une porte ou un suivi de ligne avec passage sur un pont à bascule, après avoir été homologuée par des jurys techniques et design.
Le gymnase du Lycée français international Victor Hugo de Francfort est rempli de t-shirts bleus portés par les quelques 250 compétiteurs, juges et organisateurs, mais aussi d’élèves des classes de maternelle et élémentaire (l’établissement accueillant des enfants âgés de 3 à 18 ans) venus admirer les réalisations des « grands ». Les équipes de Francfort, des collégiens de 4e et 3e, ont travaillé en petits groupes de 3 à 5 pour confectionner leurs engins de A à Z. Concevoir le robot, le monter, le programmer… « L’imprimante 3D fonctionne tous les jours depuis janvier ! », détaille M. Bouvet, professeur de technologie au LFVH et organisateur du concours. Le thème de cette édition aux couleurs des JO de Paris a inspiré de très belles carrosseries, parfois au détriment de la maniabilité des machines…
Un public très enthousiaste et curieux
Pour les élèves venus d’établissements scolaire de Marnay (Franche-Comté) et de Rennes (Bretagne) ou des lycées français de Berlin, Bratislava, Riga et Zurich, le temps de préparation a souvent été plus court, mais les élèves sont tout de même dans les starting blocks et très actifs.
Un peu plus loin, Sébastien Chery, étudiant à l’ENIM (école nationale d’ingénieurs de Metz) anime un atelier impression 3D qui attire régulièrement des élèves de tous âges. Quant à l’équipe de Hyunday Mobis avec ses petits robots et son véhicule électrique exposé dans la cour, son stand aussi ne désemplit pas, lui non plus jusqu’à la remise des prix.