Flavinia gewinnt den Prix de la Francophonie beim internationalen Poesiewettbewerb für Jugendliche

Comment t’est venue l’idée de participer au concours international de poésie organisé par la Société des poètes français ? Flavinia: Avec ma mère, on a découvert ce concours il y a deux ans lors de la visite d’une librairie à Strasbourg. J’y ai participé pour m’amuser l’an dernier et là, avec le confinement, je me dis que je pouvais retenter ma chance. J’écris beaucoup de poèmes, j’aime ça. Souvent des thèmes assez tristes m’inspirent. Je ne suis pas quelqu’un de mélancolique, mais j’ai plus de mots qui me viennent à l’esprit sur ces thèmes. Tu as en effet écrit un poème sur le Rwanda… Oui, je voulais rendre hommage à une partie de ma famille. Ma grand-mère, la mère de mon père, a perdu plus de 200 proches lors du génocide. Je suis allée à plusieurs reprises dans ce pays, c’est là qu’habite mon père et j’y ressens toujours ce poids du passé. C’est pourquoi j’ai voulu écrire dessus. Les mots me sont passés par la tête et j’ai tout mis sur un papier. Je n’y ai plus touché ensuite, je l’ai juste envoyé… Fin avril comment as-tu réagi quand le palmarès a été officialisé ? J’ai été très fière de moi, même si à la base je n’ai pas participé pour obtenir un prix. Mais j’étais vraiment très contente !

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